mardi 27 mai 2008

Historique

Mais comment ais-je bien pu en arriver là ???!!!

Ben en réalité, ça ne date pas d'hier. J'ai passé une bonne partie de mon adolescence avec un magnifique poster de cockpit de Boeing 747-400 sur le mur au dessus de mon lit à me demander en permanence à quoi pouvaient bien servir chacun des boutons présents sur ce fichu machin.

Si cette lubie s'est mise en sommeil pendant quelques années.

En 1997, nous arrivons finalement sur Grenoble en provenence du Mans pour raisons professionnelles. Et c'est là que tout a recommencé. Si vous êtes déjà venus dans la région, vous aurez vite remarqué que la ville de Grenoble est très moche. Je devrais même dire TRÈS moche (c'est mon avis et je le partage). Sauf pour ses environs et ses montagnes. Il faut dire que cette ville est un trou logé à 750 pieds d'altitude (autant vous y faire tout de suite, vous allez trouver un certain nombre d'unités aéro ici. 1ft = 0,3048m, donc ~230m) coincé entre trois massifs qui culminent à plus de 6000ft (allez, je vous donne encore celui-ci, ensuite, vous vous débrouillez : ~1800m). C'est un four sans air en été, sans compter la pollution.

Et voilà, il n'y a rien à faire ici qui m'intéresse... les randonnées, bof. Crapahuter en montagne, pas mieux. Et pourtant, ici, le regard est forcément attiré vers le haut afin de sortir de l'enfermement inhérent à la ville. Et en l'air ici, il y a... des planeurs et des avions.

En 1999, après presque deux ans à marcher le nez en l'air et me prendre toutes les bouches à incendie de la ville, ma femme finit par me demander ce que je fiche encore là au lieu d'aller faire un tour du côté de l'aéroclub. Ah ! Mais tu sais que c'est une bonne idée, ça ? Sans sa suggestion, je ne sais pas si j'aurais osé faire le premier pas.

Je finis par faire mon premier vol le 11 septembre 1999 ! Ça ne s'invente pas ! Je suis lâché solo le 21 novembre après seulement 8h30 de vol sur Rallye.

En 2000, après une voiture cassée et un achat d'appartement, j'interromps temporairement ma formation, le temps de se refaire un peu des finances. Mais en 2002, le virus me reprend et je termine ma formation. Je serai breveté pilote privé(PPL) le 8 octobre 2003.

Là, commence une longue série de vols du type tour du Mont Blanc et autres tours de Belledonne sur DR400. Les passagers participant aux frais permettent d'entretenir facilement les douze heures par an.

Le problème de ce virus chez moi, c'est qu'une fois qu'il s'est déclaré pour de bon, la maladie ne se contente plus de s'entretenir. Elle se propage. Au point qu'en 2006, après deux plans sociaux dans ma boîte, et lassé du monde de l'informatique, je décide (merci encore à ma femme qui me soutient) que finalement, au lieu de PAYER pour voler, il y a du monde qui EST PAYÉ pour voler... et que cette solution me plaît décidément bien. Je me lance donc dans l'aventure de la partie théorique de la licence de pilote de ligne, ATPL pour les intimes.

Commencée en juillet 2006, cette phase se termine avec les 14 modules en poche en juin 2007.

Reste encore à payer la formation pratique. Celle-ci revient à environ 37 000€ et comprend le module pratique de pilote commercial (CPL), le vol aux instruments sur avion multi-moteurs (IR-ME) et le vol en équipage (MCC). Une demande couronnée de succès après de l'organisme Fongécif qui va bien va grandement aider, et voilà...

Lundi, je serai en formation.

J-6...

Jean-Charles

mercredi 21 mai 2008

Intro

Salut à tous,

L'autre jour, Flo m'a suggéré de tenir un "journal" de ma formation sur Nîmes. Pour faire simple, j'ai donc décidé de mettre ça en ligne sous la forme d'un blog. Je ne sais pas si mes qualités de rédacteur ont tellement évolué depuis le lycée (tant pis pour vous dans ce cas), mais je vais quand même essayer de faire quelque chose.

Je ne sais pas encore si je vais ouvrir le site publiquement. Je pense que oui, mais ça reste à confirmer. Cela dépendra probablement de si j'y ajoute des infos perso ou pas.

Dans la mesure du possible, j'essaierai aussi d'y ajouter quelques photos ou vidéos de mes balades...

Voilà, en attendant, je compte les jours...

J-12...

Jean-Charles